UMTS : Iliad-Free pose ses conditions pour la quatrième licence

Mobilité

A trois semaines de la date limite de dépôt des candidatures pour la
quatrième licence 3G, Iliad se montre toujours intéressé… Mais pas à
n’importe quel prix.

A l’occasion d’une conférence sur les télécoms organisée en début de semaine par Les Echos, le groupe Iliad a réaffirmé son intérêt pour la quatrième licence de téléphonie mobile UMTS, mise en vente pour la modique somme de 619 millions d’euros. La maison-mère du fournisseur d’accès Internet Free a néanmoins à nouveau émis des réserves sur les conditions qu’elle est prête à accepter pour rejoindre Orange, Bouygues Telecom et SFR sur le marché de la 3G.

Selon les propos retranscrits dans le quotidien économique, « Free devrait demander au gouvernement une réduction du prix ou un étalement de paiement « . Olivier Rosenfeld, le directeur financier d’Iliad, aurait indiqué : « Aucune décision n’est encore prise, mais il se peut que nous soumettions une offre avec des conditions très strictes. [?] Il est parfois tactiquement intéressant de déposer une offre avec conditions plutôt que de ne pas déposer d’offre du tout. »

Le quotidien ajoute qu’Iliad aurait « récemment saisi le Conseil d’Etat pour demander une annulation de la procédure », une demande finalement rejetée par cette institution. Il aurait également plaidé en faveur d’un assouplissement des « conditions techniques » fixées par l’Arcep, le régulateur, notamment en ce qui concerne les conditions d’utilisation des réseaux des autres opérateurs.

Toujours selon Les Echos, Noos Numéricâble briguerait quant à lui également cette quatrième licence mais sa proposition ne dépasserait pas les 100 millions d’euros, un montant jugé « peu acceptable par les autorités ».