Verizon ne compte pas ranger la marque Yahoo au placard

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Le principal dirigeant d’AOL l’affirme : le rapprochement de son groupe avec Yahoo au sein de Verizon n’entraînera pas la disparition de la marque pionnière.

Il n’est pas, tout du moins en l’état, question que la marque Yahoo disparaisse sous l’ère Verizon.

Tim Armstrong a dû réaffirmer ce qui aura été mis en doute pendant plusieurs heures en raison d’une association d’idées.

Il était environ 22 h ce lundi en France quand le principal dirigeant du groupe AOL – dont Yahoo doit se rapprocher dans la nouvelle configuration business de Verizon – a dévoilé la marque « Oath: », annonçant une mise en place pour l’été 2017.

Quelques heures plus tôt, Business Insider avait levé le voile sur cette marque Oath:, déclarant, à l’appui de plusieurs sources dites « proches du dossier », qu’elle remplacerait à la fois Yahoo et AOL.

Pour rectifier le tir, Tim Armstrong a expliqué qu’Oath: serait à Yahoo ce qu’Alphabet est à Google : une division globale – qui regroupera, en l’occurrence, une vingtaine de marques médias de Verizon, dont le Huffington Post, Engadget, TechCrunch… et celles de Yahoo.

Au souvenir d’Altaba

Évoquée en début d’année dans un document remis au gendarme des marchés financiers américains, la marque Altaba avait suscité une incompréhension similaire, sous l’impulsion du Wall Street Journal.

Yahoo avait dû préciser qu’il ne s’agissait pas de son nouveau nom, mais de celui d’une holding vouée à réunir ses participations stratégiques dans Alibaba (15 %) et Yahoo Japan (35 %), ainsi que le portefeuille de brevets Excalibur.

Autant d’actifs sur lesquels Verizon n’a pas mis la main. Le reste a finalement été acquis pour 4,475 milliards de dollars, et non 4,8 milliards comme annoncé à l’été 2016. Un rabais lié aux piratages massifs dont Yahoo s’est déclaré victime, avec plus d’un milliard de comptes d’utilisateurs affectés.

L’enquête qu’un comité indépendant monté en interne a menée sur ces assauts est arrivée à son terme il y a quelques semaines. Des sanctions sont tombées dans le top management. Parmi elles, le départ sans délai du directeur juridique et secrétaire général Ronald Bell.

La patronne Marissa Mayer ne sera pas non plus de l’aventure Verizon. Et selon Recode, elle ne sera pas la seule à partir dans les hautes sphères de l’entreprise : il en sera de même pour le directeur financier Ken Goldman ou encore le responsable des solutions de communication Jeff Bonforte. Reste un point d’interrogation pour le directeur de la recherche et de la publicité Enrique Muñoz Torres.

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