Vie privée : Facebook s’attire les foudres des sénateurs américains

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Un petit groupe de sénateurs américains a demandé à Facebook de s’expliquer sur les modalités de cession des données personnelles de ses utilisateurs à des sites tiers partenaires. De son côté, la FTC enquête…

Après Google, l’étau se resserre sur Facebook. Les conditions dans lesquelles les données personnelles sont protégées (ou non) par le réseau social sont de nouveau sous le feu des projecteurs. Après l’appel au boycott de la Fédération allemande des associations de consommateurs, ce sont les sénateurs américains qui ont décidé de frapper fort.

S’ils ne sont que quatre, ces élus démocrates ont envoyé un courrier au fondateur et dirigeant de Facebook, Mark Zuckerberg. Les élus ont expliqué leur position au cours d’une conférence de presse à Washington.

Ces sénateurs s’interrogent notamment sur le changement des conditions d’utilisation présentées lors de la dernière conférence de Facebook.

Au centre de tous les maux se trouve la fonction de personnalisation instantanée qui offre la possibilité à des sites tiers d’accéder aux informations personnelles de l’utilisateur et de stocker ces données indéfiniment.

Voyant dans ce système un danger pour la vie privée et les données des utilisateurs, les sénateurs ont demandé à Facebook de revoir le mécanisme en passant de « l’opt-out » (le service est activé par le site et l’utilisateur le désactive s’il le désire) à « l’opt-in » pour que l’utilisateur décide s’il désire activer le service ou non.

La FTC veillera sur les réseaux sociaux

En marge de la lettre adressée à Facebook, un sénateur a saisi la Federal Trade Commission (FTC), la Commission Fédérale du Commerce, pour que celle-ci juge de l’opportunité d’encadrer les conditions dans lesquelles peuvent être traitées les données personnelles des utilisateurs de réseaux sociaux. L’institution a confirmé à l’agence Reuters qu’elle étudiait bien ce dossier.

Facebook n’a pas tardé à répondre à la lettre des élus américains, et a tenu à rassurer les parlementaires en arguant que les questions touchant à la vie privée figuraient parmi ses principales préoccupations.

Le site communautaire a précisé en outre que les sites tiers partenaires n’utiliseraient les données personnelles recueillies qu’avec le seul consentement des membres… Encore faut-il que ces derniers aient une visibilité suffisante sur les données qu’ils souhaitent divulguer ou non à des tiers.

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