Voiture autonome : NVIDIA pousse DRIVE PX 2 au volant

Mobilité

CEZS 2016 : NVIDIA fait un pas de plus vers la voiture autonome en levant le voile sur le DRIVE PX 2, une plateforme embarquée de nouvelle génération.

En s’écartant de son coeur de business historique (GPU pour les ordinateurs), NVIDIA fait un pas de plus vers la voiture autonome en levant le voile sur DRIVE PX 2, une plateforme embarquée de nouvelle génération.

Successeur de la première génération DRIVE PX (une cinquantaine de firmes dans le secteur automobile l’ont adopté), elle s’engage sur un niveau de performances « multiplié par 10 ».

Le DRIVE PX 2 s’appuie sur des technologies de type deep learning (variation sur le thème de l’intelligence artificielle) pour prendre en compte l’environnement de route sur lequel évolue le véhicule et pour sécuriser le parcours.

La plateforme embarquée est en mesure de calculer 24 trillions (soit 24 milliards de milliards – 10 à la puissance 18) d’opérations par seconde.

NVIDIA précise que le DRIVE PX 2 offre une puissance de calcule de 8 téraflops, soit la puissance de calcul de 150 MacBook Pro.

La plateforme se présente sous la forme d’une carte mère de la taille de celle d’un PC de bureau.

Elle embarque deux processeurs intégrant 12 coeurs (8 coeurs Cortex-A57 et 4 autres Denver) et deux solutions graphiques Tegra à architecture de nouvelle génération Pascal. Cettee dernière est annoncée comme 10 fois plus puissante que l’architecture Maxwell.

Bien que gravé dans un process CMOS avancé avec finesse de gravure de 16 nm, la consommation est de 250 watts.

Pour promouvoir sa plate-forme, NVIDIA insiste sur le volet sécurité, indiquant qu’il est estimé que 93% des accidents automobiles sont causés par une erreur humaine. Dans le monde, 1,3 million de personnes trouvent la mort chaque année dans des accidents automobiles.

La question de la productivité est aussi mise en avant. Rien qu’aux Etats-Unis, 5,5 milliards d’heures sont passées chaque année dans les embouteillages, ce qui coûte la coquette somme de 121 milliards de dollars, selon un rapport de l’université Texas A&M.

Des solutions pour des véhicules autonomes, telles que le DRIVE PX 2, seraient susceptibles d’apporter des réponses à ces problématiques de régulation de trafic.

Au-delà des capteurs pris en charge, il est également question de faire communiquer les véhicules entre eux pour partager les informations et s’inscrire dans une courbe d’apprentissage par l’intelligence artificielle.

La sortie du DRIVE PX 2 est attendu pour le quatrième trimestre 2016. Mais, certains constructeurs automobiles partenaires pourront l’obtenir dès le deuxième trimestre.

Ce sera le cas du constructeur suédois Volvo qui prévoit de l’intégrer dans son SUV haut de gamme 100 XC90.

   

(Crédit photos @Nvidia)

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