Western Digital : des disques durs 2,5 pouces et 4 To pour les NAS

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Western Digital introduit le format 2,5 pouces et passe le cap des 4 To dans sa gamme de disques durs RED, dédiés aux environnements de stockage NAS.

Face à la montée en puissance des solutions de stockage réseau au sein des petites entreprises, Western Digital consolide sa gamme de disques durs RED, dédiés aux serveurs résidentiels (Network-attached storage) jusqu’à 5 baies.

Repérée par une étiquette rouge distinctive, gage d’une fiabilité accrue qui justifierait un investissement initial légèrement plus élevé, la gamme était jusqu’alors déclinée en trois modèles au format 3,5 pouces.

Les capacités variaient de 1 à 3 To, sur interface SATA à 6 Gb/s, avec 64 Mo de cache, pour des débits avoisinant les 150 Mo/s en lecture.

Deux nouvelles références font une apparition remarquée : les WD7500BFCX (750 Go, 16 Mo de cache et 5400 tours/minute) et WD10JFCX (idem, mais 1 To de capacité), toutes deux au format 2,5 pouces, pour les environnements compacts comme les lecteurs multimédias.

Western Digital passe également le cap des 4 To au format 3,5 pouces (7200 rpm) avec la référence WD40EFRX… et annonce une mise à niveau de NASware.

Cet environnement intégré dans le micrologiciel des disques RED et censé non seulement optimiser leur fonctionnement en conjonction avec d’autres volumes de stockage, mais aussi assurer une disponibilité en 24/7, le tout ponctué d’un engagement sur la qualité de service et d’une garantie de 3 ans.

La v2 renforce la protection des données en cas de panne de courant – momentanée ou prolongée – et introduit un contrôle d’équilibre à double plan pour améliorer les performances et la fiabilité des disques durs.

Elle offre aussi une meilleure compatibilité pour le partage de fichiers depuis des terminaux connectés (smartphones, téléviseurs, chaînes Hi-Fi…) avec notamment une prise en charge du jeu de fonctions de diffusion en streaming ATA.

Le socle technologique établi avec la v1 est reconduit : en tête de liste, une meilleure gestion des accès répétés et par là même des montées en température ainsi que de la consommation électrique.

L’intégration au sein des configurations RAID est également plus poussée, tout particulièrement en matière de reconstruction de partitions et de correction d’erreurs.

Alors que certains constructeurs abordent ouvertement la question d’une transition intégrale vers les SSD à moyen terme, multipliant les investissements stratégiques et les opérations de croissance en ce sens, Western Digital veut croire à la pérennité du disque dur.

Le groupe américain s’est engagé, voici quelques semaines, dans une démarche de réhabilitation du stockage magnétique face à la mémoire flash, à l’heure où cette dernière, portée par l’essor de l’informatique nomade et la baisse du coût au Go, connaît un début d’année florissant.

A l’occasion du Flash Memory Summit tenu du 13 au 15 août derniers à Santa Clara (Californie), Seagate et Toshiba l’ont rejoint sous la bannière de l’alliance Storage Products Associations (SPA), dont le discours préconise une cohabitation des deux supports.

Et l’innovation s’inscrit dans cette même logique : au printemps, Western Digital affinait à 5 mm ses disques durs (WD Blue) et hybrides SSHD (WD Black) avec une capacité pouvant atteindre 500 Go et SATA 3.

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Crédit photos : Western Digital

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