Canal+ prêt à dégainer son offre VoD

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Canal+ fixe au 13 octobre le lancement, pour 9,99 euros par mois, de son offre de VoD illimitée, disponible dans un premier temps sur les Neufbox de SFR, avant une arrivée sur le bouquet TV de Free.

Canal+ compte devancer l’arrivée programmée de Netflix en Europe. A cet effet, la chaîne cryptée lancera ce 13 octobre un offre de vidéo à la demande (VoD). Pour 9,99 euros par mois, les abonnés SFR neufbox auront accès, en illimité, à un catalogue de 2000 films et séries régulièrement mis à jour.

Canalplay Infinity innove en abolissant les barrières d’un illimité théorique qui jusqu’à présent n’offrait jamais qu’un maximum de 48 heures d’utilisation mensuelle.

Ainsi le pass de M6, lancé en 2009, fait-il l’objet d’un bridage au-delà des 35 heures de visionnage de contenus, en dépit d’une mention qui laisse augurer d’un service continu, sans limites.

Dans les starting-blocks, le catalogue de films et séries de Canal+ est dans les starting-blocks, prêt à investir le bouquet télévisuel de deux opérateurs hexagonaux. SFR dans un premier temps, puis Free, avant la fin de l’année, selon DegroupNews.

Resté hors des débats, Orange poursuit son cavalier seul et fait bande à part pour affûter sa propre arme, en collaboration avec Filmo TV.

Il pourrait en résulter cinq chaînes thématiques disponibles sur les boîtiers Livebox et à terme, comme fonctionnalité implémentée dans les téléviseurs Android connectés.

Mais ce n’est pas tant la fougue des acteurs français qui met Canal+ sur le qui-vive. Ce passage à la vitesse supérieure tiendrait plutôt à une présence étrangère marquée par une arrivée entérinée pour l’année prochaine.

Fort de près de 30 millions de souscripteurs, le géant américain Netflix pourrait en effet débuter son exercice 2012 en posant ses valises en Espagne, avec des vues sur le Vieux Continent dans son ensemble.

Ambassadeur de l’illimité, Canalplay Intifinty devra miser sur une actualisation fréquente de ses contenus pour séduire un public contraint à patienter 36 mois à compter de la sortie en salles d’un film.

A trois ans de décalage, les décodeurs intelligents et les terminaux connectés ne revêtent plus guère d’intérêt pour le consommateur, qui se laissera peut-être séduire par un concept qui se pose en alternative crédible au piratage.

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