Firefox 12 dévoile ses atouts
Firefox 12 entre dans le bain des navigateurs Internet avec nombre d’arguments pour sa défense : mises à jour silencieuses, intégration poussée du HTML5, nouveaux outils d’édition de pages Web, etc.
Sa version bêta dévoilée à la mi-mars avait laissé entrevoir des améliorations à foison, pour les internautes comme les développeurs.
En avance d’une journée sur le calendrier, Firefox 12 met en lumière son attrait pour le HTML5, son système de mises à jour silencieuses et ses outils d’édition de pages Web.
Sous l’impulsion de la Fondation Mozilla, le rythme de renouvellement du navigateur s’est accéléré. Mais le mécanisme reste aussi bien réglé que celui d’une neuchâteloise : toutes les 6 semaines, les correctifs de sécurité défilent et une nouvelle mouture voit le jour.
Fidèle à la tradition, Firefox, dans sa douzième déclinaison majeure, corrige quelque 85 failles de sécurité. Son principal apport reste néanmoins les mises à jour dites silencieuses, à savoir qu’elles s’exécutent en arrière-plan, sans solliciter l’attention de l’utilisateur via des fenêtres de type popup.
Pour s’adapter aux terminaux mobiles, le butineur de Mozilla assure désormais la prise en charge du contrôle tactile multipoint.
En outre, l’on note une implémentation plus poussée de la technologie HTML5. Témoin ce lecteur multimédia plein écran. La transition va piano, mais elle s’effectue inexorablement, aux dépens de greffons tel Adobe Flash.
Dans cette lignée, le moteur de rendu OpenGL et l’environnement Java bénéficient de quelques retouches qui en optimisent les performances.
Même remarque pour la fonction de recherche de texte dans une page (CTRL + F) et la gestion des téléchargements , désormais automatiques lorsque l’utilisateur insère, dans la barre réservée à ce effet, une adresse URL qui pointe vers un fichier.
Côté développeurs, l’on se satisfera d’une console d’administration remodelée, de éléments de syntaxe supplémentaires, d’une prise en charge des transitions dans l’éditeur CSS et d’un module de prévisualisation avancée avec Page Inspector 3D View.
Grand absent au rang des nouveautés, le cloud a déjà pris ses aises dans l’écosystème Firefox. La version 11 le mettait d’ailleurs à l’honneur avec des fonctionnalités de synchronisation entre postes de travail et depuis Google Chrome… avec lequel une forte rivalité fait pourtant rage.
Au dernier pointage de Médiamétrie, Firefox stagne à 27,8% du trafic sur la Toile, comme étouffé entre l’érosion modérée d’Internet Explorer (33,8% au même baromètre) et la montée en puissance de Chrome (24,4%).