« Haut débit pour tous » : quatre opérateurs intéressés par le label

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Nathalie Kosciusko-Morizet dévoile la liste des opérateurs prêts à proposer des offres alternatives d’accès pour moins de 35 euros dans les zones mal couverts par l’ADSL ou le câble. Mais quelles sont les meilleures solutions ?

Autre fait marquant, Nathalie Kosciusko-Morizet ne semble pas accorder une grande attention aux solutions Wimax.

Une technologie qui a décidémment beaucoup de mal à s’imposer en France, en dehors de quelques réseaux initiés par les collectivités et malgré les rappels à l’ordre de l’ARCEP visant les opérateurs détenteurs de licences.

Le dégroupage des sous-répartiteurs trop cher ?

Dans son plan haut débit pour tous, la secrétaire d’état n’a pas fait mention d’une possible « extension » des réseaux DSL dans les territoires ruraux par le biais du dégroupage des sous-répartiteurs.

Près d’un an après le cadre fixé par la LME, les choses ne semblent pas progresser à grande vitesse alors que de nombreuses petites et moyennes communes ont déjà montré leur intérêt pour cette solution.

Dans une étude de l’Association des Régions de France (ARF) parue en décembre 2008, le coût de ce chantier était estimé à 5 milliards d’euros pour dégrouper 30 000 sous-répartiteurs sur les quelques 120 000 répartis dans l’Hexagone.

Finalement, la solution ultime se trouve peut être en Bretagne, à Tréflévénez. Les habitants de ce petit village qui ont monté leur propre fournisseur d’accès associatif pour un coût ne dépassant pas 5000 euros vous le diront, on est jamais mieux servi que par soi-même…

Haut débit pour tous : l’Afutt veut « des mesures concrètes »
Hasard du calendrier ? L’association française des utilisateurs de télécommunications (Afutt) réclame « des mesures concrètes » afin de garantir « l’internet pour tous » d’ici fin 2012, comme l’a promis le gouvernement. Elle a écrit une lettre en ce sens à Nathalie Kosciusko-Morizet, secrétaire d’Etat chargée du Développement de l’Economie numérique. Elle lui réclame notamment de « mettre en place rapidement des offres à tarifs réduits » pour permettre aux « populations à faibles ressources » d’avoir accès à internet et de « compléter la couverture du territoire sur trois ans par des offres (…) internet de qualité, et non plus par des expérimentations technologiques ». Par ailleurs, l’Afutt demande au gouvernement de consacrer une part de l’emprunt national à l’équipement en nouvelles technologies.

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