Iomega StorCenter px4-300d : un NAS pour stocker toutes ses envies ?

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Iomega Storcenter px4

ITespresso.fr s’est attaché les services du StorCenter px4-300d, un dispositif de stockage NAS destiné aux PME. Premier épisode, une remise en contexte et la configuration initiale d’un produit qui s’avère prometteur.

Mise en place et configuration initiale du px4-300d

Son firmware récemment mis à jour, le px4-300d, fruit de cette alliance riche d’expérience, s’affiche à 899 euros HT  en configuration de base, c’est-à-dire tel quel, dépourvu de disques magnétiques.

Au format traditionnel (3,5 pouces) ou laptop (2,5 pouces), il s’en enfichera jusqu’à quatre dans les baies rackables prévues à cet effet, à raison de 58 à 97 euros le téraoctet, selon la configuration, jusqu’à 12 To.

Un furtif tour du propriétaire révèle par ailleurs deux ports RJ45 et un port frontal à la norme USB SuperSpeed, secondé d’un contrôleur dorsal (deux ports) toutefois limité à la cadence de la norme 2.0, en dépit d’une aptitude à gérer les imprimantes, en qualité de serveur d’impression improvisé.

L’ensemble est bien entendu habilité à la prise en charge de périphériques de stockage amovibles. La fonctionnalité QuikTransfer, qui constitue l’une des seules interfaces matérielles d’interaction avec la machine, en tire l’essence et les bénéfices, dixit Iomega.

Généralement fastidieuse, l’initialisation du dispositif est dans la présente une quasi-formalité.  En moins de deux minutes, sans intervention logicielle, le StorCenter est disponible, répondant aux sollicitations par le biais d’un simple navigateur Internet.

Le protocole DHCP sur TCP/IP y est pour beaucoup, quoique l’installation du client logiciel dédié ne simplifie les démarches aux yeux de l’utilisateur final, unifiant de surcroît les politiques d’accès sous l’égide d’un pied d’égalité.

Quand bien même la population « linuxienne » ne saurait passer outre les caprices d’un logiciel à compiler depuis une obscure archive source, la commodité graphique de l’ensemble augure d’un usage sans prise de tête.

Au montage automatique des volumes et des partitions sur le bureau (Mac OS, Linux) ou dans le poste de travail (Windows) s’adjoint une gestion matérielle du RAID 0, 1, 5 ou 10, ces derniers induisant une reconstruction logique avec bit de parité.

Chaque terminal client voit ainsi son processeur déchargé de nombreuses tâches de traitement. Le double coeur de l’Intel Atom à 1,8 GHz intégré au px4-300d se charge des opérations de réplication par redondance, du cryptage en AES-128 ou encore du branchement à chaud.

Sous réserve d’octroyer à chaque individu ou groupe d’usagers les permissions de rigueur, jusque dans le nuage annexe fourni par Iomega, les premières heures passées à paramétrer ce NAS écartent d’emblée toute inadéquation avec les prétentions de NetMedia Europe.

D’autant plus qu’une imminente mise à jour du firmware promet de doter l’OS LifeLine de certaines fonctionnalités jusqu’alors aux abonnés absents, tels que le Wake-on-LAN et l’IPV6.

La virtualisation, le back up en ligne, la vidéosurveillance, la définition de pools de stockage et la réallocation consécutive de l’espace disque feront l’objet de tests ultérieurs, en coopération avec Silicon.fr et ChannelBiz, du groupe NetMedia Europe.

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