Le réchauffement du climat au coeur d’un hacking avant le sommet de Copenhague

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Une attaque a servi à basculer sur un serveur russe des milliers de documents et d’e-mails liés à des travaux scientifiques d’une université britannique relatives au climat.

Alors que le Sommet de l’ONU sur le climat à Copenhague approche, une affaire de piratage et de propagation de documents scientifiques via Internet met en émoi la communauté d’experts.

Plus d’un millier de messages électroniques et 3000 documents publiés dans la période 1996 – 2009 sur le thème du réchauffement climatique datés de 1996 à 2009 ont été publiés le 19 novembre sur un serveur Internet russe.

L’un des principaux centres de recherche scientifique concernés par le piratage est la cellule CRU (Climatic Research Unit) de l’Université d’East Anglia à Norwich (Est de l’Angleterre).

Les documents volés sont exploités sur des blogs et des forums niant la thèse du réchauffement, au grand désarroi des scientifiques anglais qui cherchent justement à prouver le contraire à partir de travaux de recherche poussés.

Dans un communiqué de presse en date du 24 novembre, Trevor Davies, professeur et vice-chancelier pour la recherche de cette université, regrette la confusion générée.

« Nous avons confiance en notre système informatique et sa sécurité mais l’expérience montre que des gens déterminés et dotés de compétences certaines au service de la criminalité peuvent parfois réaliser des piratages dans des environnements présumés sûrs », déclare-t-il. « Cependant, nous avons décidé de mener un audit indépendant afin de déterminer le degré réel de sécurité des données, fournir un formulaire à ceux qui invoque la liberté à l’information sous forme de requête officielle et discuter d’autres points pertinents en fonction des conseils fournis par les auditeurs indépendants. »

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