Megaupload : Kim Schmitz goûte à la liberté sous caution

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Fondateur de Megaupload, Kim Schmitz jouit désormais d’une liberté sous caution. Assigné aux environs de sa résidence de Coatesville (Nouvelle-Zélande), il n’est pas à l’abri d’une extradition vers les Etats-Unis.

A l’issue de l’audience menée du 21 février auprès du Parquet d’Auckland (Nouvelle-Zélande), Kim Schmitz, fondateur de Megaupload, se voit octroyer la liberté sous caution, après un mois d’incarcération.

Toujours sous la menace d’une extradition vers les Etats-Unis, l’incriminé, privé d’accès à Internet, est par ailleurs assigné à un périmètre de 80 kilomètres autour de sa luxueuse demeure de Coatesville.

Au regard de telles exigences, le juge en charge de l’affaire a exclu toute éventualité d’une fuite du suspect, quand bien même le doute subsiste à cet égard, un faussaire de cartes d’identité « connu des services de police » ayant récemment cherché à contacter l’intéressé.

Révélé à la face du monde le 19 janvier dernier, le germano-finlandais Kim Schmitz, alias « Dotcom », a été interpellé dans le cadre d’une opération coup de poing à l’encontre du service Megaupload, subitement coupé pour l’occasion, laissant sur le carreau des millions de visiteurs quotidiens.

A cet instar, Mathias Ortmann et Kim Jim Tim Vestor, les deux autres co-fondateurs du site, sont également poursuivis pour infraction à la loi copyright, racket et blanchiment d’argent.

Le trio a notamment fait l’objet d’une vingtaine de mandats de recherche en vigueur dans 9 pays.

Des griefs auxquels se sont ajoutées, entretemps, la copie de vidéos propriété de sites tiers et l’inflexibilité face aux demandes légitimes de suppression de contenus.

Avec l’appui d’une riposte d’envergure des cyber-activistes (Anonymous en tête) et le soutien d’un comité de défense organisé à l’envi en territoire néo-zélandais, Kim Dotcom persiste à réfuter toutes les accusations proférées à son encontre.

Les ayants droit lui réclament 500 millions de dollars de dommages et intérêts. Quant à la justice américaine, elle dispose d’une quinzaine de jours pour entériner son extradition.

Crédit image : © Treenabeena – Fotolia.com

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