Microsoft Office 2013 : Première prise en mains

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prise en mains de Microsoft Office 2013

Avec Office 2013, Microsoft a-t-il vraiment réussi à mettre sa suite bureautique historique à l’heure du cloud, de la mobilité et du Web 2.0 ? On a fait un tour de la nouvelle configuration (galerie photos).

De Word à PowerPoint… on Excel ?

Point commun à Word, Excel et compagnie, une colonne latérale désormais affichée par défaut et qui regroupe les principales options : ouverture de fichiers, impression, fermeture du programme… et un accent mis sur les actions collaboratives.

Le Ruban d’Office 2010 répond toujours présent à l’appel et ouvre la voie à un traitement de texte renouvelé sous l’angle du tactile.

Un mode de défilement horizontal « façon e-book » fait ainsi son apparition. Il permet également de mettre en valeur des éléments graphiques, d’ajuster la taille des colonnes en fonction de l’écran et de reprendre la consultation de documents où on l’a arrêtée.

En outre, Word intègre désormais une fonction d’édition de fichiers PDF, ouverts par défaut en lecture seule (mode dit « protégé »).

L’insertion d’images et de vidéos provenant du Web est aussi bien plus intuitive. Un module d’incrustation depuis YouTube propose un aperçu par vignettes, l’affichage de la durée et du titre au survol, mais aussi la lecture du contenu directement dans le traitement de texte.

Dans cette lignée, le multimédia a la priorité : le texte s’ajuste automatiquement sans avoir besoin, comme c’était le cas auparavant, de définir un ancrage à la page ou au paragraphe.

Encore moins adapté au contrôle tactile, Excel se distingue de par la dimension d’intelligence dont l’a doté Microsoft. En tête de liste, une fonction Flash Fill qui va réorganiser les données en fonction des habitudes de l’utilisateur, par apprentissage automatique.

Moins complexe, mais autrement plus efficace en première instance, Quick Analysis consulte les plages de données sélectionnées et suggère le graphe idéal pour la reconstitution.

PowerPoint laisse davantage la main à l’utilisateur, tout en jouant d’autonomie. Ainsi, le mode « Presenter View » détecte automatiquement les dispositifs externes d’affichage et dissocie les forces en présence : d’un côté, le fichier original et de l’autre, ce que le public perçoit.

En d’autres termes, l’usager peut retoucher et réorganiser en temps réel ses diapositives, élargir le texte, afficher le temps écoulé depuis le début de sa présentation… sans éveiller de soupçons. Efficace et fonctionnel, quand bien même un empressement soudain suffit à trahir la supercherie.

Graphiquement parlant, Outlook reste le plus abouti de tous. Son support d’ActiveSync lui permet de synchroniser des agendas, carnets de contacts et rendez-vous en plus de courriels.

Mais les seuls domaines pris en charge par ce biais paraissent être ceux en .com. Pour paramétrer un compte Hotmail.fr, il faut passer par les protocoles POP3, IMAP ou HTTP. Pas de contrariété à déplorer, en revanche, avec Gmail.

Microsoft a jugé pertinent d’intégrer, sur la page du calendrier, un bulletin météo. Pour mieux ouvrir la voie aux fonctions sociales ?

Outlook est effectivement connecté en natif à Facebook et LinkedIn (ne fonctionne pas avec Twitter). Expéditeurs et destinataires sont mis en relation avec leurs profils sur les différentes plates-formes.

Un galop d’essai convaincant dans l’ensemble, compte tenu qu’il ne s’agit là que d’une version préliminaire.

A terme, Microsoft déclinera son offre en quatre formules : Home Premium, Small Business (10 utilisateurs avec chacun une licence pour 5 postes), ProPlus (25 utilisateurs ; les composantes Infopath et Lync) et Enterprise (avec Sharepoint Online et Lync Online).

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