Test Acer Aspire S3 : un premier ultrabook pour essuyer les plâtres

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Ultrabook Acer Aspire S3

Intronisé en septembre dernier, l’Acer Aspire S3 ouvre la voie aux ultrabooks, un nouveau concept dont il est le premier représentant. ITespresso.fr rend son verdict.

Solide et fragile à la fois

On est bien loin des foudres de guerre que laisse entrevoir Intel. 38 secondes pour atteindre l’écran de bienvenue, 16 de plus pour voir apparaître le bureau… et plus d’une minute pour initialiser les principales composantes du système (13 secondes pour l’extinction).

En outre, ce grincement continu qui se prolonge au-delà des deux minutes trahit l’implémentation d’un stockage hybride, concession de taille malgré la commodité passagère d’une telle alliance entre un disque dur Hitachi et un SSD générique de 20 Go.

Ce dernier stocke les fichiers résidents ou fréquemment sollicités et en accélère considérablement le chargement. C’est tout l’avantage de la mémoire flash.

La gestion optimale du paramètre hybride s’adjoint à l’agrément des 4 gigaoctets de mémoire vive DDR3 soudés à la carte mère. En conséquence, les programmes s’ouvrent à la vitesse de l’éclair.

En dépit d’un Hyper-Threading perfectible, le processeur Core i5 s’impose comme une valeur sûre, couplé à ce SSD qui a mangé du lion, d’une stabilité sans faille à l’exercice de la lecture, pour un débit de 250 mégaoctets par seconde (la moitié en écriture) et un temps de latence négligeable.

A titre de comparaison, le disque dur 2,5 pouces, mis à l’épreuve avec HDTune, tutoie les 50 Mo/s, avec un pic à 77,5 Mo/s et en essoufflement remarqué en fin de transfert, lorsque le temps d’accès dépasse les 20 millisecondes (l’utilisation CPU plafonne à3%).

Poussé dans ses retranchements, l’Acer Aspire S3 souffre néanmoins un martyr qu’il répercute d’un souffle aussi désagréable que ce sifflement ininterrompu du stockage mécanique.

Le bidouilleur chevronné aura, de surcroît, soin d’éprouver une méfiance de mise à l’égard d’une évolutivité zéro. L’ensemble est renfermé sur lui-même, doté d’une batterie inamovible dont l’usage traditionnel signe le glas en 5 à 6 heures.

Wi-Fi et Bluetooth activés, luminosité à 100%, la sollicitation maximale du processeur via le soft BatteryEater achève l’accumulateur en à peine une heure et demie.

Acer Aspire S3 ultrabook

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