Test Canon ImageFormula P-215 : permis de scanner

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Canon P-215 scanner

ITespresso.fr a testé l’ImageFormula P-215, un scanner d’entrée de gamme que Canon destine essentiellement aux PME.

Une ambivalence technique

C scanner impressionne de par sa compacité, celle d’un pavé de 28,5 x 9,5 x 4 centimètres qui affiche  une densité certaine, à plus d’un 1,5 kg : il a fallu concentrer en ce peu d’espace tout un attirail de numérisation.

L’implémentation en façade d’un seul interrupteur augure d’une simplicité d’usage que contrarie toutefois l’absence d’un bac de récupération des documents. Il faudra systématiquement prêter main forte au P-215 pour éviter un éparpillement de feuilles.

A la source, le chargeur intégré accepte, à titre indicatif, un maximum de 20 pages par session. Cette capacité varie en fonction de l’épaisseur des supports à numériser. La machine s’avère d’ailleurs assez capricieuse à ce propos.

Plus technique, mais tout aussi rédhibitoire, la vélocité du dispositif est fonction de sa source d’alimentation. Par défaut, Canon s’épargne l’adaptateur secteur, mais ce gain d’espace et de modularité induit une relation triangulaire de tous les dangers.

Moyennant le recours à un simple câble utilisé en parallèle pour le transfert de données, le P-215 est opérationnel. Mais seuls les 900 milliampères d’un contrôleur USB 3.0 offrent une expérience optimale.

Cantonnée à 500 milliampères, la vieillissante norme 2.0 pâtit d’un débit limité qui accouche d’une exécution plus lente des tâches de numérisation.

De même, il est inutile d’envisager le branchement sur un quelconque hub externe. Tout au plus l’adjonction opportune d’un adaptateur secteur à 6 volts (non fourni ; polarité précisée à l’arrière du scanner) corrige-t-elle ce curieux désagrément.

Passé les incriminations, le bénéfice d’un port Kensington (verrouillage physique de l’appareil) n’éclipse guère cet intrigant interrupteur à deux positions (ON / OFF), bien trop sensible au glissement.

L’on n’en dira pas tant de cet ingénieux système d’ouverture sécurisée, en sachant toutefois que les guides d’ajustement intégrés, s’ils coulissent aisément, émettent parfois un grincement distinctif.

Le craquement qu’ils accusent par ailleurs peine à inspirer la solidité. Idem pour la réglette supérieure, marquée des repères du format de papier.

Last but not least, la tentation d’examiner les entrailles du produit s’en trouve d’autant réfrénée que la vitre ne semble guère immune face aux poussières, quand les rouleaux d’entraînement auraient volontiers mérité plus de soin à la finition.

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