Alain Benichou : IBM a 100 ans et la France n’a pas à rougir

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Le président d’IBM France a abordé la stratégie « smarter planet » du groupe et les moyens mis en place pour la décliner dans l’Hexagone.

IBM fête ses 100 ans. On l’ignore souvent : IBM France également.

Car Tom Watson, fondateur américain de la société historique International Business Machine, a choisi Paris comme première implantation à l’international.

Logiciels, serveurs, hardware, services IT…Sans flagornerie, il est difficile de nier que c’est désormais un phare dans l’océan mouvant des nouvelles technologies. C’est même la deuxième marque la plus connue derrière Coca-Cola.

Retour au XXIème siècle : à l’occasion d’un déjeuner presse, Alain Bénichou, Président d’IBM France, a abordé la stratégie groupe et les moyens mis en place pour la décliner dans l’Hexagone.

IBM ne le cache pas : il est vorace dans des segments IT prometteurs comme le cloud tout azimut (messagerie, sécurité, collaboratif…), la business analytics qui constitue un mélange d’algorithmes et de mathématiques qui « donne du sens aux données » (merci Watson, pas le fondateur, le super ordinateur intelligent) et le smart grid (« réseaux intelligents basés sur des capteurs » pour affiner les diagnostics et adapter les besoins à la consommation réelle).

Parallèlement, Big Blue conserve une frappe R&D impressionnante avec 3000 chercheurs. Il réserve une proportion de 6% de son chiffre d’affaires à des « nouvelles voies » (prototypes, proofs of concept, recherche fondamentale…)

En termes de segments clients, IBM vise cinq secteurs : industrie, énergie, télécoms, secteur public et distribution. L’approche est rodée : pour chaque industrie, un « framework » pour l’approcher.

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