Test HP Folio 13 : le nec plus ultrabook ? (bonus vidéo)

Mobilité
HP Folio13 ultrabook

Sur un marché des ultrabooks le Folio13 n’est plus tout frais, mais il fait preuve de longévité au catalogue de HP. Est-il à même d’atteindre les entreprises, son coeur de cible ?

Tour du propriétaire : une configuration inégale

Un rapide tour du propriétaire révèle deux ports USB, dont l’un en 3.0. Bon point, ils sont situés de part et d’autre du Folio13, ne pénalisant ni les gauchers, ni les droitiers dans l’utilisation d’une souris.

L’embonpoint dont pâtit le châssis a ses avantages. Témoin ce port RJ45 que jouxte une interface HDMI 1.4, compatible 3D, avec un a priori défavorable compte tenu des performances relatives de la puce HD Graphics 3000 intégrée au processeur.

La visite se poursuit avec un double jack 3,5 mm. L’un pour une entrée son de niveau microphone non amplifié et l’autre pour une sortie casque ou ligne. Séparer ainsi les deux ports est judicieux, alors que certains constructeurs les combinent de façon discutable.

L’exploration s’achève avec un lecteur SDHC et cette connectivité sans fil composée du Bluetooth 3.0HS et du Wi-Fi 802.11 compatible WiDi (technologie d’affichage sans fil Intel Wireless Display).

Plus déplorable, l’absence d’options qui eurent été pertinentes pour un ultrabook professionnel : une interface e-SATA, un modem 3G, un DisplayPort, un lecteur d’empreintes digitales, un emplacement ExpressCard… ou simplement un verrou Kensington.

En outre, le SSD de 128 Go est bridé au débit du SATA à 3 Gbit/s, sans possibilité d’opter pour une capacité de 256 Go, pourtant monnaie courante sur les ultrabooks d’une telle gamme.

HP se rattrape avec un pavé tactile proéminent (10 x 6,6 cm), qui laisse de la marge de manoeuvre, tout particulièrement pour les gestuelles multitouch, en conjonction avec la solution logicielle ImagePad, plus puissante que les pilotes Synaptics.

Agnostique de la latéralité, ce touchpad positionné en plein centre de la coque satisfera aussi bien les gauchers que les droitiers. Dommage que sa surface, lisse au premier abord, s’avère si accrocheuse et s’assortisse d’un léger temps de latence à l’usage.

Et que dire de cette fragilité ? Comme désolidarisé de la coque, le pavé s’enfonce désagréablement à chaque pression et émet un clic distinctif, gênant à la longue.

Les louanges vont davantage aux 83 touches non incurvées du clavier chiclet. Leur course est idéale ; leur disposition, confortable ; les nuisances sonores, limitées.

En dépit d’un pavé directionnel rikiki et de marqueurs Shift ramassés, la barre d’espacement est stable, ne s’écrase pas sous la pression et tient bien en place dans son logement. C’est le cas de toutes les touches, qui présentent peu de jeu.

Clou du spectacle : dans l’obscurité, un rétroéclairage s’active ! Sans niveaux intermédiaires, toutefois. C’est allumé ou éteint, un point c’est tout. La batterie l’apprendra à ses dépens.

La diligence nous a dissuadés de vérifier l’immunité du clavier contre les éclaboussures. Mais cette technologie à laquelle a contribué Intel a déjà fait ses preuves.

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