Test HP Proliant Microserver : toujours là malgré l’adversité

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HP Proliant Microserver inside

Les mois ont passé depuis son intronisation en remplacement de la gamme MediaServer. Le Proliant MicroServer joue les irréductibles. ITespresso.fr s’est intéressé à son cas.

De la flexisécurité des micro-serveurs

Selon qu’il est livré « nu » ou clés en main, l’appareil intègre ou non un système d’exploitation.

Windows Server 2008 R2 constitue un parfait terrain d’action pour les administrateurs réseau, mais le coût prohibitif des licences convaincra certaines petites entreprises technologiquement éclairées de se tourner vers des solutions libres telles que FreeNAS et Ubuntu Server.

Passé les caprices d’une clé USB d’amorçage opérationnelle une fois sur dix (HP a encore des progrès à faire au chapitre de la mémoire flash), la procédure d’installation s’initie, jusqu’à ce message, déroutant pour certains, typique pour d’autres : pas de disque dur reconnu.

Pour contourner passagèrement ce désagrément, il convient de forcer la détection du bus S-ATA en mode IDE et non AHCI.

Paramétré, en bonne et due forme, le Proliant MicroServer se greffe idéalement sur tout réseau en DHCP. En tandem avec le service BitLocker de Windows Server, le composant matériel Trusted Platform Module assure un cryptage des données en AES-256.

Attention toutefois, l’adjonction et le remplacement de disques à chaud (Hot Swap) est proscrit. Il s’avère nécessaire de procéder au préalable à la mise hors tension du système.

Deux précautions valent mieux qu’une ; aussi, un autocollant distinctif appliqué à même les quatre racks rappelle aux plus oublieux ce que stipule à maintes reprises le manuel d’utilisation.

Les délais de maintenance en sont rallongés d’autant (plusieurs minutes d’un interminable trou noir le temps de réamorcer). Par là même, le taux de disponibilité chute et entraîne temporairement la productivité dans son sillage, sur une pente descendante.

En outre, on a vu plus rapide pour formater un volume. Quant à la reconstruction d’une configuration RAID (0 ou 1, les deux normes prises en charge), elle peut vite s’apparenter à un chemin de croix (plus d’une nuit pour une partition de 2 To).

Après quelques jours d’utilisation, ITespresso.fr n’a toutefois aucune contrariété à déplorer à ce propos. Les performances sont au rendez-vous quand bien même les opérations de transfert de fichiers se succèdent.

HP Proliant Microserver dos

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