Test HP Proliant Microserver : toujours là malgré l’adversité

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HP Proliant Microserver inside

Les mois ont passé depuis son intronisation en remplacement de la gamme MediaServer. Le Proliant MicroServer joue les irréductibles. ITespresso.fr s’est intéressé à son cas.

Conclusion : que la force soit avec toi

Un MediaServer vieillissant s’est éteint fin 2010… pour saluer l’avènement d’un successeur dénommé MicroServer.

Ainsi s’orchestre depuis belle lurette la valse que perpétue sans relâche HP, pour mieux répondre aux problématiques naissantes du stockage d’entreprise.

En premier lieu, l’épineux phénomène de la consumérisation, qui contrecarre jusqu’aux plus établies des stratégies de diffusion de l’information.

Mais au-delà d’opérer une centralisation salvatrice des données et des processus collaboratifs, ce micro-serveur de la trempe des vénérables Proliant se veut évolutif, en plus d’être économe en énergie et silencieux, malgré la proéminence de son ventilateur principal.

En deux temps, trois mouvements, l’on étend la capacité de stockage jusqu’à 8 téraoctets (prise en charge du RAID0/1, débits convenables en lecture comme en écriture) et l’on s’offre le luxe d’un emplacement réservé à un lecteur de disques optiques.

En un tournemain, l’on accède aux entrailles du système, à ces barrettes de mémoire vive au format standard et à ce composant Trusted Platform Module qui assure un cryptage efficace des données.

Se fait jour un processeur AMD Athlon certes soudé à la carte mère, mais ô combien plus véloce que les Intel Atom qu’embarque le commun des NAS.

Un énième petit quelque chose en plus, un je-ne-sais-quoi qui confirme le MicroServer dans l’excellence de son rapport qualité-prix.

Livrable clés en main, le dispositif est vendu à partir de 190 euros hors taxes. HP s’appuie sur un généreux réseau de partenaires pour proposer de nombreuses options de support technique, de déploiement sur site et de dépannage jusqu’à H-4.

Les quelques faiblesses qu’affiche l’ensemble à l’heure de gérer les accès multiples lui valent néanmoins un premier grief qui en cache d’autres.

Effectivement, tout n’est pas rose. L’absence de prise en charge du Hot Swap condamne à redémarrer le système à chaque changement de disque dur et complique d’autant la reconstruction de partitions.

De même, les options de configuration viennent à manquer alors que Windows Server multiplie les caprices logiciels, sans toutefois nuire à l’expérience globale.

Points positifs

  • Format micro-tour qui limite l’espace occupé
  • Livrable clés en main ; vaste réseau de partenaires techniques
  • Evolutivité matérielle, tout particulièrement du stockage, jusqu’au lecteur optique
  • Bons et loyaux services d’un processeur AMD Athlon
  • Exploitation idéale du composant Trusted Platform Module
  • Richesse de la connectivité : VGA, USB, e-SATA, PCI-Express, etc.
  • Performances en lecture comme en écriture
  • Gestion efficace du RAID0 / RAID1
  • Nuisances sonores et enveloppe thermique négligeables
  • Prix du boîtier nu compte tenu de la promotion en cours jusqu’au 30 avril

Points négatifs

  • Processeur soudé à la carte mère
  • BIOS aux fonctionnalités sommaires
  • Installation capricieuse de Windows Server 2008
  • Tolère mal les accès multiples
  • Pas de Hot Swap
  • Reconstruction poussive des partitions logiques

Note indicative : 14/20

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