Test Kodak Scanmate i920 : faire du scanner le plus bel objet du bureau

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scanner Kodak Scanmate

Kodak prend de revers les traditions de l’argentique et s’adonne à la numérisation avec le ScanMate i920, un dispositif professionnel à 395 euros HT. ITespresso.fr l’a étudié sous toutes ses coutures.

Numérisation, premier acte

Il n’est pas rare de se prendre à scanner de vieux documents d’archive, dans un souci de les faire passer à la postérité ou simplement de sauver ce qu’il en reste.

Certaines feuilles particulièrement affectées par les affres du temps auront certainement jauni. Passe encore, mais la donne est différente dès lors que le moindre pli se fait jour.

Et pour cause : le ScanMate ne tolère aucune irrégularité de la surface numérisée. Un désavantage criant face aux solutions équipées d’une vitre et d’un capot, prenant en sandwich tout document et assurant son aplat.

S’il arrive donc que le résultat parte de travers, on aura tôt fait de déceler le responsable : un circuit d’entraînement du papier bien trop exigu pour laisser passer la moindre excroissance.

Qu’y faire, sinon jouer du presse-papiers, voire du faire à repasser, pour redonner un peu de vigueur à des fiches de paie, photographies d’époque et autres bilans comptables ancestraux ? Pas grand-chose.

Dans l’éventualité d’un tel désagrément, il n’y a pas trente-six solutions : soit la victime passe entre les mailles du filet, soit elle s’incline et succombe, coincée dans le tunnel de la mort, à un angle de dérivation trop important.

L’appareil réagit alors au quart de tour, après l’envoi d’un signal de détresse répercuté par l’arrêt immédiat du mécanisme d’entraînement.

Aux antipodes de ces imprimantes dont on a coutume de déplorer qu’elles « bouffent » parfois le papier, aucun risque avec ce scanner : les documents bloqués s’extraient en douceur, à condition d’avoir soulevé au préalable le compartiment intérieur.

A l’heure où vrombissent les entrailles du ScanMate, il est l’heure de passer aux choses sérieuses. Mais quel tintamarre à mesure que vont les numérisations !

Un grincement strident se fait entendre, au niveau des roulements, avant de contaminer la machine dans son intégralité.

Dans sa tâche, le monstre ne faiblit toutefois pas malgré l’afflux de pages par dizaines. Sa cadence millimétrée est comparable à celle d’un métronome.

Il ne souffre pas pour autant le martyr. Un souffle à peine tiède s’en dégage parfois, mais sa robe de plastique dur ne chauffe pas d’un poil.

Par défaut, les fichiers ainsi capturés sont stockés dans le dossier Images de Windows, caractérisés par un mot-clé facultatif accompagné de la date de production (format britannique) et hiérarchisés en cette vertu.

Ces paramètres restent évidemment définissables dans leur intégralité, mais l’ajout d’un mot-clé semble le plus pertinent.

Kodak ScanMate i 920 - ouvert

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