Test HP Folio 13 : le nec plus ultrabook ? (bonus vidéo)

Mobilité
HP Folio13 ultrabook

Sur un marché des ultrabooks le Folio13 n’est plus tout frais, mais il fait preuve de longévité au catalogue de HP. Est-il à même d’atteindre les entreprises, son coeur de cible ?

L’autonomie…et le reste

Guère plus de succès au rendez-vous pour la partie sonore. Le placement des haut-parleurs (au niveau des charnières de l’écran) permet d’obtenir un rendu clair, quoique le son manque cruellement de profondeur.

Comme à l’accoutumée, la satisfaction provient de la restitution au casque, plus douce et juste dans sa retranscription des harmoniques. Les parasites sont aux abonnés absents et les variations d’amplitude se ressentent avec du bon matériel sur les oreilles.

Quant à la webcam intégrée, ses 1,3 million de pixels relèvent de l’anecdote. Le capteur a tendance à mordiller assez nettement dans les tons bleus.

Une calibration de l’écran et quelques ajustement à l’aide du logiciel TrueVision entérinent ce vilain défaut qui s’associe à une gestion hasardeuse de la sous-exposition.

Dans la pénombre ou sous le ciel gris de Paris, les résultats sont bien meilleurs dès lors qu’une source de lumière additionnelle frappe l’objectif. Une nécessité, vu l’absence d’un quelconque flash ou d’une technologie de correction lumineuse.

Un moindre mal pour la visioconférence informelle en vis-à-vis. Pour les réunions de groupe ou les entretiens professionnels, l’on retiendra la solution d’un périphérique externe.

La bonne surprise serait plutôt cette autonomie au beau fixe. Compte tenu de l’enveloppe thermique du processeur i5 (17 W), des faiblesses de l’écran et de l’efficacité de la gestion logicielle de l’alimentation, l’on peut espérer entre 7 et 8 heures avec l’accumulateur 6 cellules à 5500 mAh.

Le temps de recharge laisse davantage à désirer. Au bas mot, 4 heures sont nécessaires pour raviver à 100% une batterie épuisée jusqu’au seuil des 8%.

En aparté, le bloc secteur, commun aux autres ordinateurs portables HP, paie le tribut de sa solidité revendiquée : l’on tient là une brique dans la plus pure tradition des alimentations mastoc du temps jadis.

Bonus pour les Linuxiens : une prise en charge idéale de la distribution Ubuntu. Amorcé sur clé USB en version 12.10, l’OS du manchot Tux a détecté tous les périphériques intégrés, y compris la webcam, souvent problématique.

(Lire la suite page 6)

Lire aussi :

Lire la biographie de l´auteur  Masquer la biographie de l´auteur