Test BlackBerry PlayBook : une « tablette colosse aux pieds d’argile »
Avec sa tablette tactile BlackBerry PlayBook, RIM investit un nouveau champs de concurrence. ITespresso.fr a pris le temps de tester l’appareil qui a certaines qualités mais aussi des gros défauts.
Communication avec un ordinateur personnel
A la première connexion, le contenu de la PlayBook est inaccessible. Celle-ci est détectée comme un lecteur de disques optiques d’une capacité de 40 mégaoctets.
Ceci représente la taille des fichiers d’installation du logiciel officiel BlackBerry.
L’installation se lance seule sous Windows. C’est également le cas avec Mac OS X, après réglage dans les paramètres de la tablette. Aucune réaction sous Linux. Dommage pour les aficionados du pingouin.
Cette étape préliminaire bouclée en quelques minutes, la lettre Z: est attribuée par défaut à la PlayBook, considérée par Windows comme un lecteur réseau.
Au contraire d’un périphérique de stockage de masse, on ne l’éjecte donc pas, mais on s’en déconnecte.
Dès lors, les données stockées en mémoire interne s’affichent dans l’explorateur et sont manipulables à volonté, sans demander de droits particuliers.
Un détail a son importance et surtout le don d’énerver : la PlayBook est inutilisable aussi longtemps qu’elle est branchée par USB.
Un peu à la traîne, l’USB 2.0 de la PlayBook ne procure des débits qu’à 5 Mo/s au maximum.
C’est un palier difficilement franchissable. Le taux optimum est atteint lorsque la copie dure au moins 10 secondes, sans s’éterniser. Il est rarement stable et a vite tendance à dégringoler en fin de transfert.
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