Test BlackBerry PlayBook : une « tablette colosse aux pieds d’argile »
Avec sa tablette tactile BlackBerry PlayBook, RIM investit un nouveau champs de concurrence. ITespresso.fr a pris le temps de tester l’appareil qui a certaines qualités mais aussi des gros défauts.
Navigation Internet : de la fluidité
Quelle joie d’observer la PlayBook détecter pléthore de réseaux Wi-Fi aux alentours !
Certes, on ne dispose ni de l’Ethernet, ni de la 3G (sauf en utilisant son smartphone comme relais), mais la puissance de la carte intégrée est comparable à celle des bonnes vieilles Netgear ou D-Link qui équipent les ordinateurs personnels.
Autrement dit, on trouve forcément un routeur à se mettre sous la dent.
En moins d’une minute, le réseau est opérationnel. Pour peu que l’on dispose de suffisamment de bande passante, les téléchargements défilent à la vitesse grand V.
Et le navigateur suit avec brio. Les pages se chargent rapidement et dans leur intégralité, grâce à la compatibilité Flash et Java.
Les temps de latence sont minimes, mais remarquables lorsque plusieurs onglets sont en cours de chargement. Quelques bugs d’affichage peuvent survenir.
Un simple rechargement de la page concernée résout le problème.
On peut également utiliser la fonction de zoom, très réactive, pour faire recalculer à la machine le rendu et corriger par la même occasion les quelques défauts éventuels.
A ce propos, la qualité est surprenante, même lorsque l’on focalise sur un élément en exagérant le facteur agrandissement.
Le texte ressort précisément et les images restent relativement nettes. La navigation à proprement parler est des plus intuitives. On se prend naturellement au jeu des onglets, des favoris et de la gestuelle tactile dans son ensemble.
Il est simplement regrettable que la PlayBook ne soit pas reconnue par les sites Internet comme un appareil mobile en tant que tel.
ITespresso, qui dispose d’une version mobile optimisée, s’affiche ainsi « à la régulière », forçant l’utilisateur à surfer sur un site non adapté à la résolution de 1024 x 600 pixels.
Saluons l’interaction du navigateur avec les applications. Les liens hypertexte intégrés aux documents de type traitement de texte, tableur ou présentation s’ouvrent en un clin d’œil dans un nouvel onglet.
Il en va de même avec les pages d’accueil des réseaux sociaux, les icônes Facebook, Twitter et MySpace disponibles dans BlackBerry OS ne constituant que des raccourcis vers les sites web respectifs.
(Lire la suite du test page 9 : Image, son, vidéo)